∞POSITION du 26/O6/13 au 28/O7/13 // (LYCAON)

    FLORIAN HUET 
& NOUVELLES BRÈVES D'EMILIO AJAR   
    


La Poinçonneuse est une structure de micro-édition et micro-industrie à la recherche de l’image, dans ses apparitions et ses disparitions (dit-on).
La Poinçonneuse publie des livres avec des images et des textes imprimés en pratiquant une multitude de petits trous dans le papier.
Les trous sont réalisés par une machine, une imprimante faite main, d’où le nom de La Poinçonneuse.
Deux personnes se cachent derrière : Emilio Ajar écrit les textes, et Florian Huet réalise les images.

    https://www.facebook.com/editions.lapoinconneuse

    http://flo.huet.free.fr/
    http://lapoinconneuse.wordpress.com/
    au Lycaon 54/56 rue des Eperonniers 1OOO Bruxelles

∞POSITION du 16/O5/13 au 19/O6/13 (LYCAON)

 

                              
                                       Barbier, Alex                                             
                                      Vernissage le jeudi 16 Mai 2O13 à 18h3O au Lycaon
                                              (54 rue des Eperonniers 1OOO Bruxelles) 


Après avoir oeuvré auprès d'Hara Kiri et Charlie mensuel, le protégé de Gébé et François Cavanna, l'ami de Reiser et de Wolinski avait marqué la bande dessinée par deux livres parus au début des années 80 : Lycaons et Le Dieu du 12. Ensuite, écarté par la frilosité des éditeurs, il devra patienter jusqu'en 1993 que le CNBDI d’Angoulême lui consacre une exposition rétrospective. Il publiera un nouveau livre Les Paysages de la nuit aux éditions Delcourt. La rencontre avec les éditions Frémok l’installe comme référence majeure d’une nouvelle génération d’auteurs. 4 livres paraissent : De la choseLettre au maire de VAutoportrait du vampire d’en face, la réédition de Lycaons ainsi que celle du Dieu du 12. Certains ont voulu reconnaître parmi ses influences : Francis BaconWilliam S. BurroughsSoutineEdward HopperLouis-Ferdinand Céline… auxquels il conviendrait toutefois d'ajouter Stanislas-André Steeman

Ce jurassien lycanthrope, sans doute l'une des figures artistiques les plus déchainées de notre époque, honorera le Lycaon de sa présence charismatique à l'occasion du vernissage de l'exposition Les planches Réscapées.



Né en 1950 à Saint-Claude dans le Jura, Alex Barbier est renvoyé de l’éducation nationale alors qu’il est professeur de dessin. Motif : attitude subversive. S’il y a bien eu de brèves années où il a été un garçon sage et singulièrement doué pour le dessin , plus tôt, à l’école, il s’était déjà montré, comment dire... sauvage.

Dès ses débuts en bande dessinée, à l’aube des années 80, il marque le genre par deux livres : Lycaons et Le Dieu du 12. Couleurs criardes et univers hallucinés, jeunesses folles et lycantropes, vices et bassesses ordinaires : Burroughs et Céline trouvent un éblouissant héritier dans le champ de la littérature graphique. Désormais installé par ses pairs de F. (comprenez le Frémok) comme une référence majeure, il compte aux éditions FRMK non seulement sa trilogie des Lettres au Maire de V., mais aussi un livre-entretien biographique et De la chose, un recueil de petites peintures à l’huile érotiques, douces et délicates. Une réédition du Dieu du 12 y est parue récemment, incorporant les planches brûlées lors de l'incendie criminel de son atelier, postérieur à la première édition. Actuellement le FRMK prépare la sortie de son ultime ouvrage. 

Article paru dans Agenda Magazine
www.fremok.org

Exposition prévue du 16 Mai au 18 Juin 2O13
Le Fils du Chanoine en partenariat avec les éditions FRémoK


∞POSITION DU 25/O4/13 au 14/O5/13 (LYCAON)

 EXPOSITION COLLECTIVE D'AUTEURS BRUXELLOIS



En partenariat avec Restankil 
vernissage jeudi 25 avril 2013 18h
jusqu'au au 14 Mai 2O13

participeront :

- William Henne (http://www.5c.be/henne/)
- Xavier Löwenthal (http://www.5c.be/catalogue.php?author=2&)
- Emilie Plateau (http://commeunplateau.com/)
- Alex De Moté (http://www.nosrestes.org/alexandre/)
- David Vandermeulen (http://www.lelombard.com/auteurs-bd/vandermeulen,474.html)
- Romain Renard (http://bd.casterman.com/peoples_detail.cfm?ID=3501)
- Dominique Van Den Bergh (http://www.dominique-vandenbergh.be/)
- Nicolas Zouliamis (http://nicolaszouliamis.blogspot.be/)
- Thierry Bouüaert (http://www.thierrybouuaert.com/accueil.htm)
- Max De Radiguès (http://maxderadigues.com/)
- Jérôme Puigros-Puigener (http://iwanthabeas.over-blog.org/)
- Renaud De Heyn (http://bd.casterman.com/peoples_detail.cfm?ID=168702)
- Francesco Defourny (http://francescodefourny.blogspot.be/)
- François De Jonge (https://www.facebook.com/frandejonge
- Sacha Goerg (http://sachagoerg.com/)
- Pascal Matthey (http://grandpapier.org/pascal-matthey/)
- Pierre Maurel (http://pmaurel.wordpress.com/)
- Aurélie William Levaux (http://aureliewilliamlevaux.be/)
- Moolinex (http://artpute.over-blog.com/)
- Abdel Bouzbiba (http://abdel-graphic.over-blog.com/)
- Alain Munoz (http://alainmunoz.blogspot.be/)
- Niels Gryspeirt (http://www.nosrestes.org/niels/)
- Bert (http://www.myowncottage.org/)
- Noémie Marsily (http://marsily.net/noemie/)
- Carl Roosens (http://carlroosens.tumblr.com/)

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∞POSITION du O5/O4/13 au 22/O4/13 (LYCAON)

                                                            EXPOSITION VOLLENBAK
                                                                  BENOIT GRIMALT



Benoît Grimalt est photographe, il ne subit pas pour autant le diktat de l’appareil vissé autour du cou ou du pied photo à transporter en toutes circonstances. Dilettante est un mot qu’il affectionne pour qualifier sa pratique. La course au scoop, la rentabilité à tout prix sont aux antipodes de sa démarche. Le spectateur de ses photographies serait même tenté d’aller un peu plus loin en faisant le constat qu’elles contiennent quelque chose du je-m’en-foutisme assumé. Après une première impression face à ces images, il vient à l’esprit qu’elles sont réalisées par quelqu’un qui ne se prend pas au sérieux. Elles font volontiers état de ratages, d’occasions manquées auxquels il tente de remédier avec un humour subtil. Sur les pas de James Joyce à Trieste (2007) ou Do you know Syd Barrett ? (2008) sont deux séries de photographies qui laissent une large place à l’expérience et au hasard. Et, pourtant, en les regardant de plus près, les images de Benoît Grimalt sont beaucoup plus exigeantes qu’il n’y paraît au premier coup d’œil ; elles sont exigeantes parce qu’elles tentent de fuir l’esthétisme à tout prix. Elles ne sont pas bien sûr exemptes de qualités formelles, mais témoignent de cette posture décalée du photographe qui renouvelle notre regard sur un environnement banal. Benoît Grimalt organise la plupart de ses photographies sous forme de séquences et choisit parfois de les accompagner d’annotations concises griffonnées à la main, qui leur confèrent un ton hilarant. Celui qui regarde ces albums peut aisément se projeter dans une narration qui mixe documentaire et fiction. Cannes film festival est la série la plus conséquente entreprise par le photographe (2009- 2012). Au fil de ce projet, il se focalise sur le Festival de Cannes, sans en montrer les clichés ni la peoplisation relayée sans surprise chaque année par les médias. À nouveau, il affirme la dimension parodique de sa posture ; l’aspect déceptif et ironique l’emporte. Benoît Grimalt est photographe c’est vrai, mais il reste lucide vis-à-vis de la photographie qui a parfois ses limites. Voilà pourquoi il a réalisé récemment un « livre de photo, sans photo »1. 16 photos que je n’ai pas prises est un livre qui articule une série de dessins légendés où il fait le récit de toutes les photographies impossibles, soit parce qu’il a raté le moment de la prise de vue, soit parce que ce moment n’aura jamais lieu.

Isabelle Tessier
Benoît Grimalt est également admiré pour les films qu'il réalise. Tournées à l'aide de téléphone portable ou de ce qui lui tombe sous la main, des prises de notes sensibles forment un ensemble de séquences, compilées par la suite. Ainsi sont apparus " Say no more" et "Not all fuels are the same" à propos duquel Pisani et Mas écrivaient dans Independencia: "Humour à froid, sans commentaire : le laconisme est de règle. Photographe, Benoît Grimalt est aussi économe qu’efficace : à peine esquissé, le geste est aussitôt interrompu."
http://benoit.grimalt.free.fr

∞POSITION du 15/O3 au O4/O4/13 (LYCAON)

PAÑOS
VERNISSAGE le 15/O2/13 à I8h3O
L’art du paño, diminutif de pañuelo (“mouchoir” en espagnol) est apparu pendant les années quarante dans les prisons du Texas, de Californie et du Nouveau-Mexique, à la faveur du Pachuco Movement (zootsuiters) qui cristallisa pour la première fois l’identité chicano aux États-Unis. Certains amateurs remontent jusqu’au sys
tème pénitentiaire français mis en place au Mexique après la révolution de 1910, quand seuls les prisonniers blancs pouvaient disposer de crayons et de papier pour écrire du courrier. Devant cette ségrégation financière, les détenus, hispaniques et illettrés pour la plupart, inventèrent leur propre façon de communiquer avec le dehors. Sur des mouchoirs réglementaires fournis gracieusement par l’administration pénitentiaire, ils se mirent à dessiner à la plume avec de l’encre récupérée, de la cire ou du café. D’impeccables substituts illustrés qui laissaient passer des messages aux proches, au-delà des murs d’enceinte.

Texte introductif emprunté à la galerie-librairie la Mauvaise réputation, à la Pop Galerie et au magazine HEY pour l'exposition "El paño, l'art carcéral chicano" .

au LYCAON//54 RUE DES EPERONNIERS 1000 BXL

∞POSITION du 1O/O1/13 au 15/O2/13 (LYCAON)

LES ARIDES
PIERRE-GUILHEM

 AFIN D’ÉVITER TOUTE COMPARAISON, DÉCOUVREZ LA PLUS BELLE EXPOSITION DU MONDE. 


VERNISSONS PIERRE-GUILHEM 1O/O1/13.

Merci à la revue Collection
www.collectionrevue.com

∞POSITION du 17/1O/12 au 2O/11/12 (LYCAON)

VALPARESS


Christophe Blanc est auteur de dessins et de films d'animations pour adultes et enfants. 
Né en 1974 dans un minuscule village du Sud de la France, il se lance dès les années 2000 dans l'aventure D-Tracks, un collectif d'artistes contemporains associant la pratique video et les arts de la table. 
En 2003, il s'installe à Paris où il entame une carrière solo d'illustrateur/réalisateur pour la publicité, associé à l'agence "creative syndicate" il fera entre autre des films pour de célèbres compagnies telles que Fiat, conforama. 
Sous le nom de VALPARESS, il développe un univers graphique trash et rigolo où se mêlent dessins, films d'animation et installations multimédia.
Multipliant les projets, il travaille avec des protagonistes de l'underground français comme "le Dernier cri" ou "Art Factory", ainsi que des groupes tel que "Gilles de la Tourette" et "Clan Edison".
Aujourd'hui installé à Nîmes, il poursuit ses expérimentations graphiques et collabore avec le musicien Jean-François Oliver sur "je suis SUPER" (www.jesuissuper.fr), une série de films d'animation mettant en scène un super-héros justicier. 
Chanoine La Galerie présente les derniers travaux de Valparess en ce moment à Bruxelles au sein du Lycaon, nouveau restaurant-café-cultures proche de la Grand-Place.
L'inauguration de l'établissement coïncidera avec le vernissage de l'exposition le 17 octobre prochain.

Pour plus d'informations : 

http://chanoinelagalerie.blogspot.be/
http://valparess.free.fr/




∞POSITION du 29/O6/12 au O1/O9/12 // MILONGA DEL ANGEL


JOSE SALES ALBELLA



Né le 16 avril 1964 à Cuevas de Vinrroma à Castellon, en Espagne, José Sales Albella fut très tôt concerné par les affaires de la peinture. Autodidacte, il se forme au gré des circonstances et des recherches d'inspiration moderniste qu'il mène alors. En 1992, il commence à travailler à l’école des Beaux-arts de Montpellier, met ses pinceaux de côté pour s'intéresser à la photographie, au photomontage, au dessin et à l'écriture.                                                              En 2000 il édite chez Domens l'ouvrage "Des pas vers les chemins, gestation et mythe de Saint Jacques de Compostelle", récit illustré de 70 images,  dessins et photomontages.                                                         Tout en continuant son travail d’écriture il décide de revenir à la peinture en réalisant des séries d’images autonomes.                                                                                                                                       
José Sales Albella  lie sa peinture au quotidien pour tenter de mieux la comprendre. Avec ses "Peintures Livresques" il se plonge dans l'actualité des siècles derniers passant du moyen-âge "éclairant" à Dante, aux caravagistes, curieux de savoir ce qui à fait des hommes ce qu'ils sont aujourd'hui.                                           
"Il y a une écriture parcellaire dans ces images comme une reévocation une représentation en fait, qui veut provoquer une troisième image des ruptures stylistiques."                                                                          José Sales Albella n'en finit pas d'être surpris par la vie et ses actualités. Très productif, il se heurte aux questions de la peinture, et vérifie ses intuitions en articulant des réponses qui cheminent de l'intime au visible. 
N.A


A PROPOS DE L'EXPO

Une autre peinture à la collection! Un autre dessin. Souffrons nous trop pour demain?
Est-ce pour cela qu’on s’accroche au présent avec le plus d’intensité possible?       
Pour ma part, il y a 20 ans je travaillais par à coups, quand une «grande vérité»
semblait s’annoncer. Souvent une grande déception s’en suivait. 
Là je suis dans une pulsation journalière depuis l’année 2000.
Peu à peu, je crois que l’écriture et la construction d’un monde fait d’images 
est pour beaucoup. Je ne sais ce qui m’amena là, peut-être les photomontages, la narration, donc la photographie. 
C’est sur ce fut l’école des Beaux Arts où je travaille, à Montpellier, c’est évident.
Forcement me diriez vous. 
Au tour de cela un mode de vie s’installa. Matinal, régulier, suivant des chemins longs, des démarches et de séries plus amples. Coureur de fond, coureur de rien de tout, je marche au plus. 


Je ne crois pas prétendre ni même «chercher chaque fois la gloire 
ni laisser dans la mémoire...» 
Seulement mon désir imagine des images et finit par en faire d’autres pour laisser 
trace de son existence, rien que ça...


Il reste, devenu œuvre, évident et fragile face les intempéries de la 




conservation, l’exposition, la diffusion. 

Souvent pour ne pas perdre le fil de mes propos, pour temporiser une démarche un grand 

thème s’impose. D’un souvenir, d’une évidence constituante se bâtit ce que communément on appelle une série.

Parfois d’une série à l’autre des transitions se forment, des recherches nais
sent, un peu à l’aveugle parfois ou bien tout au contraire trop programmées dans un discours préalable elles  s'épuisent avec leurs intentions.
Tout finit par s’arranger, n’est-ce pas?
Chaque pièce finit par être le fruit de processus, le fruit de son propre jeu,
devenant forcement une réalité de plus.

Souvent c’est quand on entrevoit un nouveau lieu d’exposition, une nouvelle route, 
est en ce moment qu'une nouvelle flamme prend presque spontanément.
Profitant de ces opportunités, on essaie et on recherche des pistes.
On se propose une obligation d’excellence. Ragaillardis par 
une nouvelle opportunité, dans la perspective quelle peut avoir lieu. En attendant d’exposer on travaille avec une cohérence plus distincte, avec une urgence et une date précise,
accomplissant ce que le temps morne des habitudes n'aurait pas eut la force de réveiller.
Ainsi je vis depuis quelques temps.



José Sales Albella. 16 / 06 / 2012




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